Ghassan Salhab :

« Mon rapport avec Beyrouth est organique.»
Première partie


Dans son café préféré à Hamra, l’un des quartiers les plus fascinants de Beyrouth, j’ai rencontré Ghassan Salhab.

Un livre dans la main, il était installé dans son coin à Salon Beyrouth. Son choix de lieu de rencontre ne m’a pas surpris, Hamra est après tout connu comme le quartier le plus multiculturel de la ville. Dans ses ateliers les peintres et des artistes résident, et se déplacent entre ses théâtres et ses cafés. Hamra et Beyrouth étaient toujours l’inspiration de plusieurs travaux artistiques, y compris les œuvres de Ghassan Salhab.

Les films de Salhab ne sont qu’une grande épreuve de l’amour qu’il porte à Beyrouth. Commençant par Beyrouth fantôme et finissant par La vallée, la ville et l’espace occupent une grande place dans les intrigues de ses films. C’est au cœur de Beyrouth que j’ai eu l’occasion d’échanger avec le réalisateur sur le rôle de la ville dans son cinéma, et le rapport qu’il a en tant que cinéaste avec cette ville parmi d’autre. Cet entretien nous donne une idée sur la vie du cinéaste, ses inspirations et sa philosophie.